Dans la presse
Les interviews de l'an 2004
:

Normandis (juin 2004)    

journal de Hazebrouck

source : Rémy de la ML

Normandie

Franck Dubosc au tableau noir
Pour une émission télé, Franck Dubosc est revenu dans le collège où il a été scolarisé.

  Une véritable gravure de mode : Converses bleues, jean, chemise blanche flottante, lunettes teintées, cheveux coiffés avec une négligence souhaitée. Mardi, Franck Dubosc, l'enfant du pays, est revenu dans son ancien collège du Grand-Quevilly.

Sur le coup de 16 h 30, le comique est sorti du coupé noir aux vitres fumées de Laurent Boyer, l'animateur de Fréquenstar, pour se rendre dans une salle de cours de Claude-Bernard. Cette même pièce où adolescent, de 1974 à 1978, il a suivi sa scolarité. M6 a souhaité pour son émission, diffusée début septembre, que l'artiste retrouve les bancs de l'école et ses anciens professeurs.

« A surveiller comme le lait sur le feu »

Méthodiquement, les enseignants se présentent. Pour chacun d'entre eux, l'humoriste livre une petite anecdote : « Je me souviens que vous étiez le seul à porter une blouse blanche M. Lengagne. Vous, M. Moynier, vous aviez un petit cartable qui faisait clic quand vous le fermiez et un stylo plume Parker. A l'époque, je me rappelle que je voulais le même. »

Les professeurs se souviennent eux aussi du jeune homme de l'époque. Un jeune homme, comme il l'affirme dans ses spectacles, moche, boutonneux, qui prenait des vestes avec les filles. Tous s'accordent sur un point : « C'était un bon élève, sympathique, mais il fallait le surveiller comme le lait sur le feu. Il profitait du moindre moment pour dissiper la classe.» Le genre d'oiseau qui n'hésite pas à faire le pitre en déboulonnant les chaises et les tables.

Le prof d'histoire-géo, Jean-Pierre Moynier, désormais à la retraite, a conservé ses cahiers de bord. « Avant de me replonger dedans, je n'avais pas forcément une bonne image de Franck. Mais en fait, je me suis aperçu que c'était un garçon bosseur, qui avait de bons résultats. En trois ans, il n'a eu, avec moi, que des B ou des B +, parfois des A. J'avais fait l'annotation suivante : perfectionniste et obsessionnel.» Seules incartades lui valant un zéro pointé : un devoir non-rendu et une leçon non apprise.

Le show dans la peau

Mardi, les rôles se sont inversés. Devant le tableau noir de son adolescence, Franck a donné la leçon à ses anciens professeurs. Un cours d'humilité, de simplicité et, bien entendu, d'humour. Quelques mots avec le prof de sciences naturelles et la conversation dérape : « Je me souviens avec vous, on s'intéressait aux moules. vous imaginez un peu, à notre âge ! J'en ai gardé des séquelles.» Dubosc ne peut s'empêcher de faire le show.

Une séance de dédicaces, quelques poses photos, la bise aux dames de service. Et Franck repart, croisant sur son chemin les gamins de Claude-Bernard. « Ma nièce est scolarisée dans cet établissement. Je me sens bien ici, je suis chez moi. D'ailleurs, j'avais parlé de ce collège dans mon premier spectacle. »

BAPTISTE LAUREAU

source  : www.paris-normandie.fr/normandie/ et Anne de la ML

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© DOUBOUC Company Corporation, sept 2002