Dans la presse
Les
interviews
de
l'an 2004 :
journal de Hazebrouck
source : Rémy de la ML
Franck Dubosc au tableau noir
Une véritable gravure de mode : Converses bleues, jean, chemise blanche
flottante, lunettes teintées, cheveux coiffés avec une négligence souhaitée.
Mardi, Franck Dubosc, l'enfant du pays, est revenu dans son ancien collège du
Grand-Quevilly.
Sur le coup de 16 h 30, le comique est sorti du coupé noir aux vitres
fumées de Laurent Boyer, l'animateur de Fréquenstar, pour se rendre dans une
salle de cours de Claude-Bernard. Cette même pièce où adolescent, de 1974 à
1978, il a suivi sa scolarité. M6 a souhaité pour son émission, diffusée début
septembre, que l'artiste retrouve les bancs de l'école et ses anciens
professeurs.
« A surveiller comme le lait sur le feu »
Méthodiquement, les enseignants se présentent. Pour chacun d'entre eux,
l'humoriste livre une petite anecdote : « Je me souviens que vous étiez
le seul à porter une blouse blanche M. Lengagne. Vous, M. Moynier,
vous aviez un petit cartable qui faisait clic quand vous le fermiez et un stylo
plume Parker. A l'époque, je me rappelle que je voulais le même. »
Les professeurs se souviennent eux aussi du jeune homme de l'époque. Un jeune
homme, comme il l'affirme dans ses spectacles, moche, boutonneux, qui prenait
des vestes avec les filles. Tous s'accordent sur un point : « C'était
un bon élève, sympathique, mais il fallait le surveiller comme le lait sur le
feu. Il profitait du moindre moment pour dissiper la classe.» Le genre d'oiseau
qui n'hésite pas à faire le pitre en déboulonnant les chaises et les tables.
Le prof d'histoire-géo, Jean-Pierre Moynier, désormais à la retraite, a
conservé ses cahiers de bord. « Avant de me replonger dedans, je n'avais
pas forcément une bonne image de Franck. Mais en fait, je me suis aperçu que
c'était un garçon bosseur, qui avait de bons résultats. En trois ans, il n'a
eu, avec moi, que des B ou des B +, parfois des A. J'avais fait
l'annotation suivante : perfectionniste et obsessionnel.» Seules
incartades lui valant un zéro pointé : un devoir non-rendu et une leçon
non apprise.
Le show dans la peau
Mardi, les rôles se sont inversés. Devant le tableau noir de son
adolescence, Franck a donné la leçon à ses anciens professeurs. Un cours
d'humilité, de simplicité et, bien entendu, d'humour. Quelques mots avec le
prof de sciences naturelles et la conversation dérape : « Je me
souviens avec vous, on s'intéressait aux moules. vous imaginez un peu, à notre
âge ! J'en ai gardé des séquelles.» Dubosc ne peut s'empêcher de faire
le show.
Une séance de dédicaces, quelques poses photos, la bise aux dames de service.
Et Franck repart, croisant sur son chemin les gamins de Claude-Bernard. « Ma
nièce est scolarisée dans cet établissement. Je me sens bien ici, je suis
chez moi. D'ailleurs, j'avais parlé de ce collège dans mon premier spectacle. »
BAPTISTE LAUREAU
source : www.paris-normandie.fr/normandie/ et Anne de la ML
© DOUBOUC Company Corporation, sept 2002