Dans la presse
Les interviews
de l'an 2001
:

Extrait d'un interview, Rivale (2001)
Le Parisien (vendredi 2 février 2001)
Carrefour savoir (mai 2001)
Le Nouvel Observateur (jeudi 7 juin 2001)
WebMag (juin 2001)
Comme au cinéma (20/6/01)
5 questions posées par Sonia SARFATI (dimanche 15 juillet 2001)
Interview par Sophie Boulet (septembre 2001)
Nord Littoral (dimanche 4 novembre 2001)
Programme télé (22 au 28 décembre 2001)

Extrait d'un interview, Rivale (2001)


Frederique ou Sabrina ??

…Vous oubliez Élie Semoun.
" Les Petites annonces " étaient notre idée. Élie étant le plus connu des deux, on a décidé de ne laisser que son nom sur les vidéos. Plus tard, c'est devenu un sujet de bagarre, car je suis aussi coauteur. Mais ça m'a permis de me faire connaître et nous sommes restés complices.
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LE PARISIEN (Vendredi 2 février 2001)
Il est plutôt BEAU GOSSE et il sait en jouer. Franck Dubosc s'est fait un nom grâce à l'émission de Laurent Ruquier " On a tout essayé ", un mardi sur deux sur France 2, en campant avec humour un séducteur incroyablement misogyne et mythomane. Le même personnage nourrit son irrésistible one-man-show, prolongé jusqu'en avril à la Comédie Caumartin, après un triomphe à la Comédie de Paris. Ce rôle, avoue Dubosc, ressemble un peu au jeune qu'il a été… Rencontre avec un macho repenti.

Dans votre spectacle comme chez Ruquier, vous campez le même personnage. Vous vous servez de l'émission pour faire votre promotion?
Franck Dubosc - Oui et non...C'est vrai que la télévision contribue au succès du spectacle, mais cela a un effet pervers et réducteur. A la télé, je n'ai pas le temps de nuancer mon personnage. Dans le spectacle, il est quand même beaucoup plus sympathique parce que je l'ai imaginé naïf et perdant, pour le rendre plus attachant, malgré ses penchants machistes. Disons que, à la télé, les gens le prennent plus au premier degré, ce qui n'est pas forcément une bonne promotion...

Ne craignez-vous pas d'être étiqueté et que ce rôle finisse par lasser ?
Être étiqueté ? C'est sans doute ce qui pourrait m'arriver de mieux ! A 37 ans, cela prouverait qu'enfin j'existe ! Non, franchement, au départ. je n'y ai pas pensé. Tout est allé très vite et je ne pensais pas que l'émission aurait un tel succès et donc,un tel impact. Ce personnage, j'ai bien l'intention de le faire évoluer, mais il y a encore beaucoup à explorer avec lui.

Macho et mythomane à la scène... Et à la ville?
Je l'ai sans doute été quand j'avais vingt ans, mais je ne le Suis plus ! C'était ma période " frime ". Maintenant, tout cela m'amuse... Pour mon rôle de scène, j'ai un peu forcé le trait, c'est tout. A vingt ans, plus on en raconte et moins on en a vécut, c'est bien connu !
Géraldine Thomas

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Magazine Carrefour (mai 2001)
Franck Dubosc " J'vous ai pas raconté ? "

Il nous fait mourir de rire dans les petites annonces d'Élie, il joue les amuseurs publics aux cotés de Laurent Ruquier sur Europe 1 et France 2 et son spectacle, entrecoupé d'un tournage de film, l'entraînera jusqu'à juin 2002. Décidément, Franck Dubosc a beaucoup de choses à nous raconter.

Dans votre spectacle J'vous ai pas raconté ?, vous vous mettez dans la peau d'un gentil mythomane, un peu crâneur, un peu looser aussi. Qu'avez-vous voulu raconter ?
En fait, les histoires se sont un peu fabriquées d'elles-mêmes. A mes débuts, j'ai joué pendant trois ans sur scène dans un grand restaurant et tous les 15 jours, il fallait que j'invente une nouvelle aventure. En mettant bout à bout les quatre ou cinq aventures que j'ai sélectionné pour mon spectacle, cela a fait une sorte de puzzle qui a crée un personnage. A la base, je voulais juste en faire un mythomane looser, mais un mythomane ça tend vite vers le crâneur, un mythomane face à une fille, ça tend vite vers un dragueur et un mythomane face à un village à défendre, ça tend vers le looser. En gros, ça s'est fabriqué comme ça.

Est-ce que ce mythomane multiforme, c'est tout de même un peu vous quelque part ?
Pas beaucoup, non. Mais tout de même ! J'ai grossi les traits de certains de mes défauts. C'est vrai que j'ai été mythomane, enfin pas mythomane à ce point là. Quand on est jeune comédien, entre 20 et 25 ans, si on estime qu'on ne tourne pas assez, on s'invente des tas de choses pour exister. C'est le comédien qui en fait le moins qui parle le plus, l'autre, il n'a pas besoin de parler puisqu'on le voit, on le connaît. Donc on invente pour séduire les filles, pour exister aussi.

Dans votre spectacle, il y a beaucoup d'interactivité avec le public. C'est une démarche spontanée ?
Oui, ça s'est fait tout seul. Au début je me suis rendu compte que chaque fois que je parlais au public, cela me faisait du bien et au public aussi. Et puis j'ai commencé à reproduire ces improvisations. Quitte à raconter ses aventures, autant faire réagir les autres !

Vous imaginez-vous dans un autre registre que l'humour ?
Oui, pourquoi pas, il faudrait qu'on me le propose. Mais j'ai encore envie de faire rire le public. C'est très agréable de faire rire. Peut-être que j'en aurai marre un jour, mais pour l'instant, je ne m'en lasse pas.

Franck Dubosc
" J'vous ai pas raconté ? "
A la Comédie Caumartin
25, rue Caumartin - 75009 Paris
Tous les jours sauf dimanche et lundi jusqu'au 23 mai 2001. En tournée dans toute la France d'octobre 2001 à juin 2002. L'enregistrement de son spectacle au Splendid sortira le 23 mai en VHS et DVD.
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LE NOUVEL OBSERVATEUR (Jeudi 7 juin 2001)

A la télé, il a " tout essayé ". A la radio, il n'est pas du genre à " se gêner ". Sur scène, il roule des mécaniques dans " J'vous ai pas raconté " (Comédie Caumartin, jusqu'au 23 juin). A la ville, ce beau gosse est un type posé et attentionné, à mille lieues du personnage qu'il incarne aux côtés de son Copain et complice Laurent Ruquier.

Le Nouvel Observateur - Ni macho, ni mytho, ni cabot: vous n'êtes pas celui que je croyais.
Franck Dubosc - Pas tout à fait. Pour la scène, je me suis souvenu de ce que j'étais à20 ans. Et j'ai grossi le trait. Mais peut-être que, dans cinq ans, je me moquerai de celui que je suis aujourd'hui.

N. O. - Vous avez commencé votre carrière avec le rôle principal de " A nous les garçons " (de Michel Lang). Puis, vous l'avez poursuivie à Londres en incarnant un french lover dans la série " Coronation Street ". Seriez-vous un romantique ?
F. Dubosc - Pas vraiment. J'ai débuté au cinéma et à la télévision à l'époque où l'on cherchait des gueules cassées. Il ne me restait que les miettes, les " sois beau et tais-toi ". Je me faisais chier dans ces rôles-là.

N.O. - Vous avez coupé tout lien avec l'Angleterre ?
F. Dubosc - Ouï. j'en avais marre de rentrer en France en disant " Tu sais, je suis connu en Angleterre ". J'avais une grande suite dans un hôtel la-bas et une petite chambre de bonne ici. Après la grosse médiatisation de " Coronation Street " - 22 millions de téléspectateurs par épisode, vous vous rendez compte -, on m'a proposé de devenir reporter pour une émission de prime time sur Channel Four. Je me souviens d'un coup de fil à ma mère " Devine où je suis? En Ukraine. " - " Oh, c'est bien. Est-ce que tu rentres ce week-end pour ton linge? " Ce que je faisais n'intéressait personne en France, pas même mes parents.

N.O. - Vous avez commencé les one-man-shows avec Guillaume Canet. Vous n'avez pas vraiment eu le même parcours...
F. Dubosc - Un copain qui tenait un restaurant nous a demandé de faire dus stand-up un soir par semaine. Guillaume jouait aussi ailleurs et il commençait à réaliser avec sa caméra super 8. Moi, à côté de cette heure de gloire hebdomadaire, je donnais des cours d'expression orale à des avocats et je faisais un petit tournage de temps en temps. Ça me suffisait. N.O. - Boire l'eau de la Seine, faire un numéro de charme à Arlette Laguiller: vous êtes prêt à tout pour passer à la télé ? F. Dubosc - Pour passer à la télé, non. Pour faire rire, oui. Mais j'essaie de mettre une limite : la méchanceté. 

N. O. - Vous profitez à fond de L' " effet Ruquier ".
F. Dubosc - C'est clair. La médiatisation pour un one-man show est essentielle. Mais à double tranchant: ceux qui ne m'aiment pas à la télévision ou à la radio ne viendront pas, alors que le bouche-à-oreille les aurait peut-être amenés.

N. O. - Regrettez-vous les grands rôles dramatiques ?
F. Dubosc - Pas du tout. Je ferai pleurer plus tard. (Il éclate de rire).

N.O. - Un one-man show, la télé, la radio, " les Petites Annonces " d'
Élie Semoun, le cinéma pour Christian Fechner qui vous a commandé quatre scénarios. Quatre ! Vous êtes très demandé. Vous n'avez pas peur d'attraper la grosse tète ?
F. Dubosc - Je l'ai eue à 20 ans avec le succès de " A nous les garçons ". Les filles me couraient après dans la rue. Quelques mois après, c'était fini. Ça vous remet les pieds sur terre. Même topo en Angleterre. Maintenant, à 37 ans, je suis plus fier de mon travail que de moi-même. Et puis, Si cela arrivait, mes parents auraient vite fait de me calmer.
Corinne Renou-Mativel
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Webmag (juin 2001) par Henri Yadan
Guide => Mes sites préférés
Franck Dubosc
Cyberpublic, je surfe pour toi

Piètre surfeur (selon lui !), l'humoriste aux yeux bleu glacier n'était pas très chaud pour se connecter avec nous. Mais une fois devant le clavier, impossible de l'arrêter. Ambiance !

Week-end à deux (www.normandy-tourism.org)
Je cherchais bien une hôtel pour emmener ma copine en Normandie. Je clique sur la ferme Saint Siméon à Honfleur, la page s'ouvre… J'ai l'impression de lire une brochure avec des photos. Rien de plus. Ah, si, je peux aller sur le site de l'hôtel. Clic.
ERROR ! Reclic. Le site ne fonctionne pas. Tiens ! C'est bien ma veine.
Les plus
On sait où on met les pieds avant de partir.
Les moins
J'aurais aimé voir les chambres.

Pour les hommes (www.unhomme.com
)
Il y a des tests, j'adore ça ! " Êtes-vous calé en sexe ? Vingt questions pièges pour mesurer votre quotient sexuel ", annonce le site. Allez, je me lance. Question : " Peut-on se casser le sexe pendant l'amour ? " Faux ! Non, vrai ! Diable, je ne savais pas. Résultat du test : 12/20. " Tout près du tableau d'honneur ", analyse le site. Bon, je vais lire les petites annonces. En fait, je ne regarde que les photos. Je parie que tous les mecs font comme moi !
Les plus
Les pages s'ouvrent rapidement.
Les moins
J'aimerais bien voir bouger les filles qui ont posé une annonce sur le site.

Mon pote Élie (
http://claude.ferreira.free.fr)
Je suis curieux de savoir ce qui existe sur mon pote Élie Semoun. Surprise, le site est pro ! Les images s'animent, les pages sont colorées… J'admire les fans qui prennent le temps de créer un site consacré à leur artiste favori. Je trouve cela flatteur et c'est une vrai preuve d'amour. Sur le site, je suis étonné car on retrouve tous les textes de ses sketchs. J'ai participé à l'écriture de certains. Cela a du être un boulot de dingue pour les mettre en ligne. Chapeau !
Les plus
On peut obtenir une photo dédicacée.
Les moins
Les infos ne sont pas de première fraîcheur.

Pas si drôle (www.misterblague.com)
C'est des mecs qui inventent des blagues ou quoi ? Je clique sur " blondes ". Bof, les blagues sont assez bas de gamme. La plupart, je ne les connais pas. Pourtant, j'adore les histoires drôles ! Quand j'étais petit, on mettait des aiguilles dans les sarbacanes pour faire plus mal. Maintenant, la mode, c'est de balancer des blagues sur Internet. Cela m'inquiète un peu. J'aimerais qu'on puisse faire une sélection des bonnes et des mauvaises blagues.
Les plus
Il y a quand même de quoi faire une provision d'histoires à raconter aux copains.
Les moins
Il n'y a pas de tri dans les blagues.

" Pour être franc, je me sens comme une " brêle " sur Internet. Mais j'ai envie de m'y mettre. A la maison, j'ai un vieil " ordinateurographe " pourri que je vais bientôt changer. Pour l'instant, je profite de l'expérience des copains.

Qu'aimez-vous sur Internet ?
Je ne connais pas assez mes besoins pour pouvoir me lance sur le Net. En fait, ce qui me branche le plus, c'est les voyages, parce qu'on y trouve tout. J'aime découvrir les pays, voir les hôtels, les chambres, la piscine, la plage. J'adore aussi les jeux de simulation. Ce qui ne m'empêchera pas d'aller sur les sites où il y a des filles ! Rires.)

Prêt à payer sur le Web ?
Je n'ai pas encore franchi le cap car j'ai trop entendu parler de gens qui se sont fait arnaquer en donnant leur numéro de carte de crédit. Si, par exemple, pour mes prochaines vacances, je trouvais un séjour à l'étranger sur le Net, j'appellerai ensuite mon agence de voyages pour le régler.

Comment voyez-vous votre relation avec les fans ?
Si j'avais du temps, j'aimerais partager plus de choses avec eux sur mon site. Un jour peut-être, je communiquerai à travers mes films ou mes photos de vacances ou je raconterais des blagues qu'on ne trouve nulle part ailleurs, ni dans mon spectacle, ni à la télé. "

Sur scène à la Comédie Caumartin (Paris, 9°), jusqu'au 23 juin.
Le site : www.franck-dubosc.fr.fm

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Comme au cinéma 20/6/01 france2 20h45

" J'ai fait semblant d'être drôle et ça à marché… "

Télé, radio, théâtre, il est omniprésent. Le beau gosse de la bande à Ruquier a le chic pour faire reparler de lui. Dragueur de salle de bain ? Sémillant séducteur catastrophe ? " Pour toi public ", j'ai rencontré le vrai Franck Dubosc… devant son sandwich camembert.

Vous démarrez toutes vos interviews par " Bonjour, je suis Franck Dubosc. Excellente tactique puisqu'aujourd'hui tout le monde vous connaît !
Franck Dubosc - Déjà quand j'étais petit, j'écrivais un roman qui s'appelait Le journal d'un Franck. J'étais très timide et j'attendais de grandir pour qu'on me regarde enfin. Donc oui, j'avais terriblement envie qu'on m'aime. Finalement à force de lever les bras bien hauts, j'ai réussi à ce qu'on m'aime un petit peu.

Quand même, à ce point-là, cela tient de la stratégie publicitaire façon Séguéla ou du cas analytique cher à Gérard Miller…
FD - Je me suis rendu compte que c'était un gimmick le jour où Philippe Geluck, en mon absence sur une émission de Ruquier, s'est mis à saluer un invité en disant : " Bonjour, je suis Franck Dubosc. Je voyais ça à la télé et comme les gens ont ri (comme, en plus à ce moment-là, je n'existais pas encore vraiment), j'ai décidé de me servir de cette caricature de moi-même. Ce métier, c'est une analyse avec le public qui me sert de thérapie. Par exemple, maintenant, j'ose plus remonter dans mes souvenirs d'enfance ou faire intervenir des personnages comme Véronique, la fiancée emblématique de mon personnage, qui demande à ce qu'enfin on lui dise " je t'aime " et qui voudrait un enfant.

Donc Franck Dubosc, votre personnage grand gaffeur de la drague, en fait c'est vous…
FD - Là-dessus, je me retrouve en plein paradoxe parce qu'effectivement ce à quoi aspire mon personnage sur scène, moi, Franck Dubosc, je le vis.

Donc entre vous et Cindy Crawford, c'est une affaire qui roule…
FD - Non (il rit. Mais le type qui se la joue, qui se met à signer des autographes, je le suis devenu par la force des choses. Donc je me suis un peu mélangé à mon personnage et je pense d'ailleurs que c'est ce qui va m'inspirer pour mon prochain spectacle.

Aviez-vous vraiment besoin de ce succès pour vivre ?
FD - La petite notoriété, j'y avais goûté quand j'avais vingt ans avec A nous les garçons, et puis en Angleterre aussi du temps de Coronation Street. Ca m'a plu mais bon, après tout s'arrête et je me suis très bien accommodé de revenir à la vie normale. Je donnais des cours d'expression orale à des avocats, je tournais dans quelques téléfilms chaque année et je vivais mon heure de gloire tous les quinze jours sur la scène de petits cabarets parisiens. Tout s'éteignait le lendemain mais je le vivais très bien. Jamais je n'aurais pensé que le succès repasserait. Je me disais, à l'époque, que j'avais eu ma dose et que c'était fini. Comique, je n'y croyais pas trop…

Parce qu'au début, dans le registre comique, vous étiez, il est vrai, plutôt handicapé par votre physique de tombeur aux yeux révolver…
FD - Quand j'avais vingt ans, au moment de A nous les garçons, j'avais l'impression d'un truc absolument pas mérité avec des filles qui me couraient derrière parce que j'avais les yeux bleus. Plus tard, quand j'ai eu envie de monter sur scène, je me suis dit : " Mais qu'est-ce que je peux faire avec ce physique de faux play-boy ? " Finalement, j'ai décidé de me moquer de ce souci que j'ai en commun avec Brad (Pitt) et Ricky (Martin. En fait, tout ce temps m'a été nécessaire pour grandir et écrire les textes qui se révèlent aujourd'hui efficaces.

Parmis les chemins de traverse que vous avez explorés avant d'oser la scène, on dit que vous avez été journaliste reporter pour Channel Four. C'est vrai ça ?
FD - J'ai été reporter dans une émission un peu comme Envoyé Spécial. J'étais envoyé en Turquie pour enquêter sur les sectes, en Ukraine pour un sujet sur la prostitution. Je prenais un air sérieux devant la caméra mais en fait, je faisais semblant. J'ai toujours étais très doué pour ça. Vous me donnez un documentaire et je fais semblant de m'y connaître. C'est comme avec l'humour, on m'a donné une scène et un public, j'ai fait semblant d'être drôle et ça a marché. Maintenant, enfin, je parviens à y croire moi-même.

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5 Questions posées par Sonia SARFATI à Franck DUBOSC (Dimanche 15 juillet 2001)

- Que souhaiteriez-vous que l'on écrive à votre sujet dans Le Grand Livre de l'humour ?
T'en va pas ! (rires) Ça, c'est ma version prétentieuse. Plus sérieusement, je laisserais une page vide pour pouvoir la remplir tous les jours et ne lasser personne. Ou bien, je voudrais qu'il y soit seulement inscrit «Merci, public !». Et ça, c'est très sérieux. 

- Qu'est-ce qui vous fait rire ?
Les gens qui se prennent au sérieux. Surtout quand ils font un mauvais pas ou sont victimes de leur propre maladresse. Par exemple, un homme d'affaires qui se croit très important, enfermé dans les toilettes sans papier. 

- Quelle est la première blague que vous avez racontée ou la première fois que vous avez fait rire les gens ?
La première fois que j'ai fait rire des gens, je les ai fait rire jaune. C'était en sortant du ventre de ma mère, parce que j'étais très moche (NDLR: il a bien changé depuis, non ?). Et puis, il y a eu la première fois que j'ai vu de la neige. J'ai dit: «Regarde maman, il pleut de la purée !» C'est drôle, hein ? Le seul problème, c'est que ce n'est pas vrai. Dommage... 

- Qu'est-ce que vous n'oseriez jamais faire sur une scène ?
Montrer ou jouer de l'agressivité. Oh... et puis, je n'oserais jamais montrer mon sexe de peur de faire des jaloux. (NDLR: faut-il mener une enquête pour savoir quelle est la version sérieuse et la version prétentieuse dans ces affirmations ?) 

- Tous les créateurs ont des «oeuvres cachées» dans leurs fonds de tiroirs. Qu'y a-t-il dans les siens ?
Le numéro de téléphone de mes ex. Ça remplit trois tiroirs.

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Interview recueillie par Sophie Boulet (septembre 2001)

· Vos hobbies, vos passions en dehors de votre métier ?
Je n'ai pas beaucoup de temps et de ce fait on oublie parfois qu'on peut en avoir ! Mais il y a un truc que j'aime bien faire quand arrive le Vendredi soir : c'est prendre la voiture, aller sur le périph. et sortir de Paris, j'adore ce moment-là ! Sinon j'aime ne rien faire du tout…ma grande passion aussi c'est la campagne je ne peux pas vivre sans elle !

· Quel type de voyageur êtes-vous ?
Organisé, j'aime savoir où je vais même si souvent c'est au dernier moment, avant j'étais plus sac à dos mais aujourd'hui par manque de temps je préfère ne pas en perdre et m'organiser d'avantage !

· Au programme en général quand vous êtes en vacances ?
Je prévois toujours un temps de visite, ce que je ne faisais jamais avant. J'aime bien ne pas faire grand chose la journée et le soir commencer à vivre, pas en boîte de nuit mais plutôt un resto, la vie nocturne…

· Votre destination favorite, votre pays préféré ?
Le Canada, il y a un endroit au monde qui est fabuleux qui s'appelle Sacacomi, c'est un hôtel au bord d'un énorme lac avec une forêt autour, il y a des ours et tous les animaux que l'on peut imaginer là-bas…De grands feux de cheminée, des Jacuzzis dans les chambres, des rondins de bois, ballades en motos neige, en traîneaux. Je m'y rends en hydravion c'est fabuleux !

· 5 mots = 5 destinations
Passion = Les rencontres dans le monde
Sérénité = Sacacomi
Culture = La France
Fête = Chez mes amis à la campagne
Dépaysement = Partout !

· Si demain vous aviez la possibilité d'aller n'importe où, quelle destination choisiriez-vous ?
Si ça peut être la lune, je signe de suite, c'est un rêve d'enfant ! Pour cette impression d'être très très loin ! ça doit nous remettre les pieds sur terre ! ! !

· De l'anecdote votre meilleur et votre pire souvenir de voyage ?
Le meilleur c'est être sur un scooter des mers avec des baleines autour de moi, à moins d'un mètre et leur bébés, avec une cigarette et le calme absolu. Le pire, le moment où il faut rentrer ! J'en ai un autre, à l'époque je voyageais beaucoup quand j'avais mon émission en Angleterre, je me souviens avoir couché dans un dortoir en milieu soviétique, un dortoir de travailleur…mais ça reste plutôt une expérience qu'un mauvais souvenir. En fait je n'en ai pas vraiment, peut-être parce que je m'organise pour que tout se passe bien !

· Votre actualité ?
Le One Man Show qui débute en région parisienne à partir du 12 Octobre puis en tournée dans toute la France et du 5 au 17 Mars au Casino de Paris. Je co-écrit avec Élie Semoun son prochain spectacle au Bataclan et j'écris un film qui se tournera en Mai, Juin 2002.

· Votre prochain voyage ?
Paris- Montréal pour y passer le jour de l'an à Sacacomi bien sûr, puis le Costa Rica, mon producteur y a une maison.

· Une devise de voyageur ?
Dans l'avion demande toujours à ton voisin si tu peux baisser ton siège !
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NORD LITTORAL (dimanche 4 novembre 2001)
Ce qui séduit chez lui, c'est avant tout son air "bien à l'aise dans ses baskets". Parce qu'il ne doute de rien, et surtout pas de lui-même, Franck Dubosc entraîne son public - qu'il tutoie parce qu'il l'aime - dans ses délires. Pardon, dans ses aventures, puisque son spectacle n'est ni plus ni moins que la narration des événements qui constituent sa vie trépidante. Une vie durant laquelle il séduit une top-model, sauve une tribu espagnole des griffes d'El Tyranos, combat des crocodiles comme s'il s'agissait de vulgaires lézards. Pour porter secours, cela va de soi, à une nymphette perdue dans l'eau. " Mais tout ce que je raconte, c'est vrai. Enfin presque ! ", nous affirmera t-il durant son interview.

Nord Littoral - Qui êtes-vous, finalement, Franck Dubosc?
Franck Dubosc : "Un p'tit bonhomme qui amuse, on va dire. En fait, je suis juste là pour faire rire les gens, parce que l'humour est très important. Mais attention, je n'ai aucune envie de devenir moralisateur au nom de cet humour. Avec le public, on a envie de rire. Point. Si je portais un message, il pourrait être reçu de manière positive pour quelqu'un et de manière négative pour quelqu'un d'autre. Donc je ne délivre pas de message, même si dire cela, c'est déjà faire passer un message. Alors, je ne revendique rien. Je ne m'estime pas assez important pour avoir un avis à suivre. Voire un avis suivi. "

Le Dubosc de la scène ressemble-t-il au Dubosc du quotidien ?
"Question piège, hein ? Est-ce que, dans mon spectacle, c'est un autoportrait ? J'ai tranché en répondant aux interviews une fois " oui, je suis pareil ", et à la suivante " non, pas du tout " ! En fait, ce n'est pas exactement moi. Il m'arrive de raconter des trucs qui ne sont pas vrais, dans ce spectacle. Sur la couleur de ma 103 SP, par exemple. Ma mobylette n'était pas de la même couleur que celle dont je parle. Et puis, j'ai aussi menti sur le nom de la bande. Quand j'étais ado, on se faisait appeler " Les puceaux sauvages ", mais en fait, on n'était pas... sauvages ! "

Ce qui est clair, c'est qu'il y a un lien très particulier entre vous et le public, un public que vous tutoyez, d'ailleurs.
"Sincèrement, j'adore le public, c'est pour ça que l'on se dit " tu ". C'est quelque chose de gentil, et dans les rues, quand on m'aborde, les gens me disent "tu", d'office. Preuve qu'ils sont quand même séduits par ce personnage suffisant et cynique qui est sur scène. Le public et moi, on a fait copain-copain."

Qu'est-ce qui séduit le plus en vous ?
"Artistiquement, parce que je suis " moi ", même si certains disent qu'ils y retrouvent des influences (Jean-Marie Bigard par exemple, NDLR). Je crois que c'est inconscient, même si je ne renie pas l'influence de mes professeurs de conservatoire. Influence dont le public ne peut pas s'apercevoir, bien sûr. Je suis arrivé à la comédie par hasard, j'ai postulé au Conservatoire de Rouen en pensant que ce serait cool. Erreur grave, parce que c'était beaucoup de boulot. Ça va probablement surprendre les gens, mais je partais au départ avec l'idée de faire dans la composition dramatique, pour monter les marches à Cannes. Et puis, après, j'ai pu faire les " Petites annonces d'Elie " (Seimoun, NDLR), ce qui m'a mis le pied à l'étrier du comique. Après, je me souviens être monté sur un petit cube, dans un bar, pour faire rire. C'était bien, parce que c'était moins haut que les marches du Festival de Cannes. Et très sérieusement, c'est pour cette raison que je n'utilise pas les techniques comiques, mais des techniques dramatiques, pour faire rire.

"Cette tournée vous conduit sur toutes les routes de France, en passant par Calais. Qu'est-ce que vous allez leur raconter, à ces spectateurs ?"
J'arrive avec l'histoire de ma vie, tout simplement, avec mon spectacle " J'vous ai pas raconté ? ", mais aussi avec des petits trucs exclusifs, comme à chaque étape de la tournée. Mais je ne vous dirai pas quoi… "
Laurent Geumetz
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© DOUBOUC Company Corporation, sept 2002