Bio

Biographie

Ses parents et sa soeur aînée Le tout petit Franck
source : newsletters de www.franck-dubosc.net

Si c'est au Petit Quevilly qu'il est né le 7 Novembre 1963, c'est bien au Grand Quevilly dans un HLM (au 28!) de la banlieue rouennaise qu'il a grandi, loin des artistes, dans une famille sans lien aucun avec cet univers. Fils d'un déclarant en douane et d'une fonctionnaire de mairie, Franck Dubosc sait exactement pourquoi il a choisi ce métier : " J'avais envie qu'on me regarde, envie d'exister."

Enfant, il est l'anonyme, celui qu'on ne regarde pas, qu'on n'invite pas au foot, celui qui reste dans les jupes de sa mère et qui porte des lunettes. Alors il existe intérieurement et s'imagine dans la peau d'un politique, d'un gangster ou, pourquoi pas, d'un acteur. La scène ? Il la découvre au collège où il monte de temps en temps une parodie du " Petit Rapporteur ".

Dès le plus jeune âge, il sait poser sur les photos comme un vrai pro !!! Quel enfant modèle !!!
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" Petit, j'étais timide. On m'a fait faire du judo, ce qui m'a aidé, mais je n'avais pas confiance en moi. "
C'était au club de judo de Grand Quevilly, un club familial des Legrand (Francis le père et Christophe et Rodolphe les fils). Christophe était souvent avec la soeur de Franck. Il avait comme professeur Monsieur Laurence. Il est allé jusqu'à la ceinture verte, mais il aurait pu avoir la noire avant 16 ans. Mais il ne voulait pas aller dans les vestiaires par pudeur et phobbie, alors il cherchait toujours des excuses médicales (dispenses de gim).

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Sans manquer d'affection familiale, Franck recherche pourtant une autre forme d'amour. Il veut dire au monde que lui aussi est digne d'intérêt. Il se souvient : " Enfant, j'étais mythomane. Je m'étais inventé le même chien que Belle dans Belle et Sébastien. J'avais pris une photo dans le journal télé que je montrais à mes copains. Le plus étonnant est que je ne voulais pas du tout avoir de chien. C'étais celui-là, simplement parce qu'il passait à la télé. "
Quant aux idoles, Franck avoue sans hésiter : " Belmondo et John Wayne. " Ces 2 personnages sont des héros. Le premier est drôle, musclé, plein de séduction et sympathique. Côté humour, les goûts partagés en famille sont plutôt orientés Roger Pierre et Jean-Marc Thibault. " Je ne rigole pas facilement, mais quand j'étais petit, j'étais surtout émerveillé par les émissions du samedi soir. " Ce qui le faisait rêver le fait vivre aujourd'hui, mais Franck Dubosc a toujours le même regard d'enfant posé sur les vedettes du petit écran.

Il était au lycée Val de Scène en terminale G3.
Franck imitait Bébel, Aznavour, Louis de Funès, Dary Cole. De plus, un copain à lui avait aménagé un petit bistrot et il avait un magnétoscope avec une prise micro et Fd s'amusait à doubler les films de Jean Gabin, Alain Delon ...
Après un bac et 3 mois de fac d'anglais, un copain lui conseille d'aller au conservatoire de Rouen, il acquiesce (1981-1982). Il y côtoie Virginie LEMOINE, Valérie LEMERCIER et Karine VIARD avec laquelle il joue des sketches (notament des imatations avec Thierry Grancan) dans une bande "Le petit théâtre de Bernard" (référence au "petit théâtre de Bouvard" de l'époque) dans les boîtes de nuit de la région.

Jacques Mestre est le premier dans le métier à l'avoir incité à écrire un spectacle.

Parmis les chemins de traverse qu'il a explorés avant d’oser la scène, il a été journaliste reporter pour Channel Four, dans une émission un peu comme Envoyé Spécial. Il était envoyé en Turquie pour enquêter sur les sectes, en Ukraine pour un sujet sur la prostitution...

Très vite il fait de nombreux aller-retour à Paris pour essayer de tenter sa chance. En 1983 il a alors 20 ans et il décide de s'installer dans la capitale : il vivra pendant 5 ans dans une chambre de bonne de 9 m² (il avait peind les murs en bleu ciel) située au 7° étage au 244 rue Rivoli (près du boulevard de la Concorde), il n'aura ni eau chaude, ni douche !
Ainsi, Arnaud Brillant (agent artistique) est la première personne qu'il a rencontré à Paris et qui l'a aiguillé.
Ensuite il est rapidement engagé pour tenir le rôle de ce pilote du vaisseau des frères BOGDANOF dans le célèbre " Temps X ". Il obtient le rôle principal (Cyril) du film " A nous les garçons " de Michel LANG (1985). La même année, il fait son 1° passage TV au cotés de Sophie Garel et Dorothée dans l'émission de Jean-Pierre Foucault " L'académie des 9 " diffusé sur antenne 2 à l'époque (ancien france2).

Déjà, la bogossitée est en lui !!!
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Parallèlement fin 1985 pendant 3 ans, il est l'assistant d'un magicien (Hugues Protat, un copain du conservatoire de Rouen) : il se fait couper en trois, disparaît dans une male, …

A l'âge de 28 ans il décide alors de tenter l'aventure Outre Manche ou il décroche le rôle du " french lover " dans " Coronation Street " par casting en 1991, monument de la TV anglaise avec plus de 22 millions de téléspectateurs chaque soir.
Il tourne ensuite dans plusieurs films et téléfilms, donne des cours d’expression orale dans une école d’avocats à Paris, l’EFB.

De retour en France en 1990, il rencontre Elie Semoun avec qui il va créer et interpréter les désormais célèbres "petites annonces d'Elie" en 1994, vendues à plus de 250 000 exemplaires. C'est le même Elie qui lui propose la première partie d'Elie et Dieudonné au Casino de Paris en 1997, leur collaboration se prolonge avec la co-écriture des deux derniers spectacles d'Elie Semoun au Palais des Glaces et au Bataclan (dont "Elie et Semoun")

En 1994, au " Café du Trésor ", c'est l'époque pendant laquelle naît la collaboration avec Arnaud LEMORT, son futur metteur en scène et Guillaume Canet. Très vite, le " cube en bois " devient une scène quand Mouss DIOUF lui propose de jouer dans son restaurant, le " Réservoir " 2 soirs par mois (en 1998). Les spectacles s'enchaînent au rythme d'un nouveau texte tous les 15 jours, le public suit en masse… si bien que cette salle devient alors trop petite. Le rendez-vous est donc pris au " Théâtre de Dix Heures ".

Pendant ce temps, Laurent Ruquier le remarque en 1998, cette rencontre a marqué un grand tournant dans sa carrière puisque le public français pouvait désormais mettre un nom sur ce visage: " il est venu me voir dans un petit théâtre à Paris et m'a demandé si j'avais envie de venir à la radio dans sa bande de France Inter à l'époque. J'y suis allé, je me suis trouvé nul à chier et il m'a dit il faut que tu continue. C'était la fin de saison, il arrêtait France Inter et pendant l'été il m'a téléphoné en me disant, "je vais sur Europe 1 est ce que tu veux faire partie de la bande?" J'ai dis oui. L'année d'après il m'a appelé en me disant je vais sur France 2 est-ce que tu veux faire partie de la bande ? J'ai dis oui. Cet été il m'a appelé, il m'a dit "est ce que tu veux venir en vacances en Toscane ?" J'ai dis oui. Comme quoi, je le déteste :) "
A partir de 1999, il sévit alors sur Europe 1 dans " On va s'gêner ", et accepte prudemment certaines publicités (dont une prévention routière avec Hélène Ségarra).

Entre temps, Franck continue de jouer au cinéma : on l'a vu dans " Trafic d'Influence " de Dominique FARRUGIA et dans " Recto/Verso " de Jean-Marc Longval en 1999 (c'est l'adaptation cinématographique de " Mon co-locataire est une merde ", pièce écrite par Jean-Luc Lemoine en 1995).

Après son passage au 17° Festival Juste Pour Rire de Montréal du 15 au 23 juillet 1999, Franck DUBOSC y a été élu " révélation de l'année ".

Par la suite cela lui a permit de jouer au " Cabaret Music Hall" en 1999 et 2000 et d'effectuer une tournée d'1 mois au Québec avec son spectacle " Du beau, du bon, Dubosc " (un titre qui vend la marchandise sans tromper) où il a fait un malheur et a définitivement été adopté par les Québécois (et les Québécoises !).

De retour en France en 1999, il fait un carton plein avec son nouveau spectacle "J'vous ai pas raconté ?" au mythique "Théâtre du Splendid" à Paris (septembre 1999 - janvier 2000), il donne une vingtaine de dates à travers la France et une trentaine à Montréal.

Il reprend son spectacle à la du 19 octobre au 31 décembre 2000.

Sortie en novembre 2000 de la 5ème cassette vidéo "les petites annonces d'Elie". Il écrit le scénario "Samedi 14 le film qui fait plus peur que vendredi 13" pour le cinéma (2000).

Il enchaîne à la Comédie Caumartin (du 25 janvier au 23 juin 2001) où il triomphe…

Dans la foulée il sort la vidéo et le DVD de son spectacle et entame une tournée à travers la France.

Depuis 2000 il fréquente régulièrement la " bande à Ruquier " en tant que chroniqueur dans l'émission "On a tout essayé" (crée par Catherine Barma et Thierry Ardisson et réalisé par Serge Khalfon) du lundi au vendredi de 18h55 à 19h40 sur France 2. Il y est auprès d'Isabelle Alonso, Jean Benguigui, Pierre Bénichou, Christine Bravo, Péri Cochin, Jean-François Dérec, Maureen Dor, Sophie Garel, Philippe Geluck, Gaël Leforestier, Annie Lemoine, Jean-Luc Lemoine, Valérie Mairesse, Isabelle Mergault, Raphaël Mezrahi, Gérard Miller, Claude Sarraute et Steevy pour réagir sur l'actualité avec humour à la manière d'un tour de table entre amis.

En décembre 2001, il joue une scène de la série "Un gars/Une fille" aux cotés de son ami Elie Semon pour un des épisode inédits ayant pour thème spécial "des gars et des filles célèbre ".

Il est alors invité à plusieurs émissions :
- télé : On a tout essayer (France 2), Tout le monde en parle (France 2), Union-Libre (France 2), Y a un début à tout (France 2), La grosse émission (Comédie),...
- radio : On va s'gêner (Europe 1), Le Star system et la radio libre avec son pote Max (FUNradio), chez Cauet (Europe2)...

Au 19° Festival (juillet 2001), Franck Dubosc a anime, en compagnie de Dominique Michel, le Gala Juste pour rire auquel ont participés entre autres Daniel Lemire, Christophe Alévêque et Michel Barrette. "Mais j'aimerai beaucoup, beaucoup être du 20° !" lance-t-il. Des promesses ? On y compte.

Il est allé jouer au Kosovo pour les militaires français à Noël (2001).

source : www.franck-dubosc.net

Du 5 au 17 mars 2002 il continue au Casino de Paris et enchaine sur une autre tournée française, belge et suisse.

Les 3, 4 et 5 mai 2002, il essaye les planches mythiques de l' . La jeune chanteuse Eve Angélie y a fait ses 3 premières parties, il se sont rencontrés le 11 février 2002 lors du Prime time d'"Union libre-spécial St Valentin" présenté par Christine Bravo.

Il fait une petite apparition au festival de Cannes 2002. De passage avec l'équipe d'"On à tout essayé" pendant 1 semaine.

Et ce qui avait été dit est fait puisqu'il était présent le 7, 10 et 15 juillet 2002 pour le 20° anniversaire et le dernier jour, il a animé un gala, formidablement bien, avec l'excellent humoriste québécois, Stéphane Rousseau (retransmis sur France2 le 21 septembre 2002).

Il a faire vibrer le Zénith de Paris les 4, 5 et 6 octobre 2002 avec des invités (respectivement : Elie Semoun, Dany Brillant, et les "élèves" de la Star Académie).

Et Franck Dubosc a offert la possibilité, aux provinciaux, de découvrir ou de redécouvrir son spectacle : il était en tournée dans tout les Zénith et grandes salles de France, en Suisse et en Belgique pour les toutes dernières représentations de son one man show du 27 septembre au 21 décembre 2002.

Et pour boucler la boucle de cette tournée "J'vous ai pas raconté", les jeudi 18 et vendredi 19 avril 2003 il a donné 2 représentations exceptionnelles au Zénith de Toulouse à l’occasion de la réouverture de cette salle. Veuillez noter que tous les bénéfices (soit un montant total de 20.741,87€) de la représentation du 18 sont allé au profit des sinistrés d’AZF (NDLR: merci beaucoup Franck, je t'en suis très reconnaisante ainsi que tous les toulousains je pense !)

Franck prépare avec vigilance son entrée au cinéma.
Savourant son succès sans perdre le sens des réalités, il imagine qu'il devra redescendre un jour. Pour l'instant il creuse son sillon sans connaître l'heure du retour. L'argent n'est pas son moteur. Il avance, en nous concoctant un nouveau spectacle pour 2004 (patience !).